Aujourd’hui la parabole des talents nous suggère deux manières de gérer sa vie : dans la confiance avec Dieu ou dans la peur repliée sur nous-mêmes. Le croyant n’est jamais que le gérant des intérêts de Dieu. Dieu nous a confié un talent incroyable : la vie d’une valeur inestimable. Il nous laisse toutes les initiatives pour rendre la vie sur cette terre la plus belle possible. Dieu a une confiance inouïe en l’homme.
Le christianisme n’est pas une religion de musée. Le Seigneur a toujours poussé à l’évolution, au changement, à l’adaptation en fonction des besoins du temps. L’esprit souffle là où il veut, ne le laissons pas s’éteindre. Le bon moyen de garder les richesses du Royaume est de ne pas les maintenir pour soi mais de les risquer pour les faire fructifier.
Utilisons au mieux notre vie pour diffuser la Parole de Dieu, donner de l’amour, aider ceux qui sont le besoin. Ne soyons pas indifférents à l’appel du Seigneur, comme le troisième serviteur, incapable d’apprécier la confiance de son maître. L’indifférence à l’égard de Dieu stérilise notre existence.
La rencontre avec Jésus est une rencontre d’amour. Ce don que Dieu nous a offert est plus précieux que notre vie. Nous pouvons l’enrichir à l’infini. Chacun de nous est unique et incomparable. Le Seigneur sait exactement ce dont nous sommes capables de réaliser. Gardons notre foi en Jésus. La joie de servir est celle qui anticipe la joie définitive de la vie éternelle.
Sommes-nous comme la femme de la première lecture énergique et avisée ? Sommes-nous actifs ou passifs, endormis ou vigilants comme nous invite St Paul ? ou bien confiants prêt à oser entreprendre pour donner à notre monde une dimension d’amour, d’espérance et de paix ?
Jean-Paul BERTHELOT, diacre