*juin : le temps des professions de foi et des confirmations…

Le samedi 3 juin,  3 jeunes de notre paroisse ont été confirmés par Mgr Hérouard, à la cathédrale st-Bénigne Dijon avec d’autres  jeunes des  écoles SaintBénigneLa Maîtrise, SainteUrsule et du Petit StJoseph, et des paroisses SaintBénigne et NotreDame  de Dijon : Nathanaël, Jeanne et Nathanaël,

Le lendemain, Dimanche 4 juin à 10h30, à l’église Saint-Joseph,  ils étaient trois également à professer leur foi en Dieu-Trinité : Père,Fils et Esprit-Saint :
Apolline, Jeanne,  et Alexandre

7 juin 2023 |

* Homélie pour la solennité de la Sainte Trinité (4 juin 2023)

par le Père Denis ERAZMUS

Nous croyons en un seul Dieu, et donc, dans la suite des juifs, nous sommes monothéistes.Mais l’image de Dieu que nous véhiculons diffère de celle du peuple juif qui ne reconnaît pas l’Incarnation du Fils de Dieu en Jésus, ce qui, à son époque interrogeait le Grand Prêtre demandant à Jésus s’Il était le Fils du Dieu béni. Oui, nous croyons en un seul Dieu, mais qui se dévoile à nous sous la forme de trois Personnes divines, distinctes l’une de l’autre, et inséparables dans l’amour qui les unit depuis toujours et pour toujours.


Tout d’abord, notre Dieu est un Dieu de proximité, qui n’hésite pas à descendre du ciel où Il règne pour se placer auprès des hommes, comme pour Moïse dans la 1ère Lecture tirée du livre de l’Exode. Dieu décline son identité de « Seigneur » proclamant qu’Il est « tendre et miséricordieux, plein d’amour et de vérité », capable de pardonner les péchés de son peuple et de faire de lui son héritage. Nous retrouvons ce visage de Dieu chez saint Paul dans la 2ème Lecture qui s’adresse aux Corinthiens où Paul proclame que « le Dieu d’amour et de paix sera avec les corinthiens » pour qui il implore « l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit Saint ». Ce Dieu d’amour est confessé par Jean dans le récit de son Évangile, écrivant que « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ait la vie éternelle ». La volonté de Dieu, en envoyant son Fils dans le monde, est de sauver le monde par Lui et que l’homme qui croit au nom du Fils unique de Dieu échappe au Jugement.
Donc un Dieu unique, riche en miséricorde, « plein d’amour et de vérité » pour tous.


Mais sa véritable identité se révèle grâce au oui de Marie soutenue par Joseph son époux qui ont accueilli la venue de Jésus de Nazareth dans leur vie de couple. C’est par son enseignement et les signes qui l’accompagnent que Jésus identifie Dieu dans sa Vérité. Avec le Christ Jésus, nous entrons dans la vraie connaissance de Dieu qu’Il est le seul à vraiment connaître, puisqu’Il vient de Lui, et nous découvrons que Dieu est Père qui se donne à voir, à rencontrer en son Fils :
« qui me voit voit le Père », « Je suis dans le Père et le Père est en moi » dit Jésus, et ce dans la lumière de l’Esprit Saint qui nous éclaire et nous guide dans la connaissance de Dieu.


Ainsi, vous l’aurez compris, on ne s’invente pas Dieu, mais on accueille librement dans la foi, ce qu’Il dit de Lui-même et de ses œuvres bienfaisantes, au ciel et sur la terre. Dieu se donne à connaître pour que nous L’aimions de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre âme, avec force et confiance. Dieu nous révèle son projet de faire de nous, ses créatures, des partenaires de son alliance, qu’Il a voulu définitive et éternelle dans le don de son Fils mort en croix et ressuscité d’entre les morts et que nous célébrons tout particulièrement lors de l’eucharistie. Il veut vivre avec nous une communion d’amour qui nous fasse devenir
ses enfants d’adoption, afin d’hériter – avec le Christ, son Fils unique et notre Seigneur – la vie du royaume des cieux. Pour le Catéchisme de l’Église catholique, le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne, le mystère de Dieu en Lui-même et la source des autres mystères de la foi (234). « La Trinité est Une : Dieu est unique mais pas solitaire… pas trois dieux, mais un seul Dieu en trois personnes, distinctes entre elles et relatives les unes aux autres » (253-255), ce que nous célébrons lors de l’eucharistie.


Et nous, nous sommes enfants de Dieu notre Père, frères et sœurs de Jésus-Christ, porteurs de l’Esprit Saint depuis notre baptême et notre confirmation. En ce jour, et chaque jour, vivons donc joyeusement notre foi comme images de notre Dieu Trinité qui est tout Amour, en reflétant sa Présence, sa Bonté et sa Miséricorde par l’Esprit Saint, sur le chemin de notre filiation divine et de la fraternité, où Il nous conduit à Lui en nous envoyant témoigner de Lui auprès des autres.

4 juin 2023 |

* Homélie pour la Solennité de Pentecôte 2023

par le Père Denis Erazmus

Après sa résurrection, Jésus ressuscité se montre aux siens, 40 jours durant, selon le récit des Actes des apôtres. Cela se passe à Jérusalem. Il leur rappelle la promesse du Père qu’ils avaient entendu de sa bouche alors qu’Il était encore avec eux, partageant leur vie quotidienne. Cette promesse parle du baptême qu’ils doivent recevoir « dans l’Esprit Saint », d’ici peu de jours et qui leur donnera de la force pour qu’ils témoignent de Lui, de son nouveau mode de présence,
ici et là-bas, jusqu’aux extrémités de la terre (Ac 1,5-8). Puis Il fut élevé au ciel, sous leurs yeux et eux regagnèrent Jérusalem et la chambre haute où ils avaient l’habitude de se retrouver pour s’unir dans la prière.

À nouveau réunis le jour de la Pentecôte, voici que se réalise pour eux la
promesse de la venue de l’Esprit Saint, dans leur lieu de réunion de prière, en compagnie de leurs frères chrétiens. Et c’est de manière soudaine, imprévue et dynamique, qu’un bruit survint du ciel comme pour annoncer ce qui allait suivre, c’est-à-dire l’apparition de langues de feu qui se posèrent sur chacun d’eux. Ils vivent leur première effusion de l’Esprit Saint, expression que l’on retrouve dans la vie de prière des groupes de renouveau charismatique, ce que j’ai pu connaître et expérimenter jadis. Et voici que l’Esprit Saint vient remplir chacun des participants en les pourvoyant de dons qu’ils exprimaient selon ce qu’ils avaient reçu. Leur voix attire la foule qui s’attroupe et entend leurs paroles, chacun dans sa langue maternelle ou dans son dialecte « les merveilles de Dieu », ce qui produit chez les gens « stupéfaction » et « émerveillement ».

Avec le don de l’Esprit Saint, Dieu est à l’œuvre dans le cœur de ses fidèles, et plus
largement encore, comme l’enseigne le concile Vatican II dans Gaudium et spes. Par ce don de l’Esprit Saint, Dieu se choisit des hommes et des femmes qui témoignent de ses merveilles, de sa Présence mystérieuse, de son Amour pour tous, de son infinie Miséricorde accordée à tous les pécheurs, dont nous sommes. Par le don de l’Esprit Saint, Dieu vient parler aux hommes, faisant retentir sa voix dans la voix de ses fidèles pour qu’elle porte au monde entier la Bonne Nouvelle du salut réalisé dans l’offrande que Jésus, son propre Fils unique, fait de son corps et de son sang, pour signer une nouvelle et éternelle alliance entre Dieu et
ses créatures en les réconciliant avec Lui, traçant le chemin qui mène au Père et à la vie éternelle.

L’Esprit Saint est promesse du Père du ciel et don de Jésus qui en répand le souffle
sur ses apôtres. Ce que nous vivons, lorsque nous recevons la grâce du baptême, qui nous communique le don de l’Esprit Saint sous la forme d’une onction, qui trouve sa plénitude lors de notre confirmation. Et c’est par l’Esprit Saint qui nous enseigne, qui nous éduque, qui nous forme, que nous pouvons proclamer que « Jésus est Seigneur » et que nous pouvons appeler Dieu « notre Père ». C’est par l’Esprit Saint que nous formons le Corps du Christ, chacun, chacune étant un membre de ce Corps. L’Esprit Saint vient étancher notre soif de justice, de vérité,
de liberté. Il nous habite (Rm 8,9-14) pour nous faire vivre notre ordinaire de manière extraordinaire. Unique, Il répand en nous ses dons en vue du bien de tous, en vue de l’unité de l’Église et pour glorifier le Nom de Dieu. Et le don le plus excellent est l’Amour qu’Il répand dans notre cœur et qui nous fait vivre en filles et fils de Dieu (Rm 8,15). Étant comme son sanctuaire (1Co 3,17), nous le portons en nous (2Co 1,22), et « à chacun est donné de Le manifester en vue du bien » (1Co 127). « Le fruit de l’Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi » (Ga 5,22). Il répand en nous l’amour de Dieu (Rm 5,5), nous donne la vie, nous fortifie dans l’épreuve et nous apprend à prier.
« Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit » (Ga 5,25).
« N’éteignons pas l’Esprit » (1Th 5,19) mais qu’Il agisse en nous et par nous, Amen !

29 mai 2023 |

* agenda du 3 juin au 21 juin 2023

 

 

Samedi 3 juin 10h Confirmation par Mgr Hérouard, à st-Bénigne de Dijon
de Nathanaël Michel, Jeanne et Nathanaël Fels (st-Joseph)

Dimanche 4 juin 10h30 Messe de Profession de foi de trois jeunes :
Apolline Michel, Jeanne Fels et Alexandre Grandperrin

Mardi 6 juin 19h30 Laudato Si’ : Bilan de l’année+Plan d’action 2023-2024
Jeudi 8 juin 15h Groupe Amitié judéo-chrétienne
17h15 Prière du chapelet, chapelle sainte Jeanne d’Arc
17h30 Groupe biblique sur la Genèse
Vendredi 9 juin 20h Concert Chorale CHU les « Chutchotis »

Samedi 10 juin 10h Aumônerie 6è, 5è ~ KT Primaires
Confirmation d’Elvire Faure, église ste Bernadette
Lundi 12 juin 16h30 Lectio divina sur l’Évangile selon saint Marc
18h30 Messe avec le groupe LCE
Mardi 13 juin 14h Doyenné Dijon-Centre-Ouest
Jeudi 15 juin 15h30 Groupe MCR (Mouvement des Chrétiens Retraités)
17h Prépa liturgique (dimanche 25 juin, 1ère Communion)
Vendredi 16 juin 19h Repas des Bénévoles des Repas solidaires

Samedi 17 juin 14h-18h Après-midi MEJ (Mouvement Eucharistique Jeunes)

Dimanche 18 juin 10h30 Messe d’Au-revoir au père Denis Érazmus
suivie d’un apéritif et d’un repas paroissial partagé
Lundi 19 juin 17h Groupe partage Maurice Zundel
19h Groupe Laudato Si’ diocésain à saint-Joseph : organisation
de la  Journée du 7 octobre 2023 – Mois de la Création
Mardi 20 juin 19h Conseil économique
Mercredi 21 juin 16h Récollection de préparation à la 1ère Communion

26 mai 2023 |

* homélie du dimanche 21 mai 2023

par Francis ROY, diacre,

Entre l’Ascension et la Pentecôte, ce dimanche, le septième après la grande célébration de la résurrection risque de passer inaperçu et pourtant il a une bonne nouvelle à nous transmettre. Les textes bibliques de ce jour nous parlent de l’Église en train de naître. C’est une Église en prière. Il y a là les apôtres, les femmes qui ont accompagné Jésus durant son ministère et des proches de sa famille. Méditons le merveilleux évangile où nous voyons Jésus prier son Père.

La prière, ce n’est pas si facile. Nous ne pourrons jamais définir la prière. Les mots n’y suffisent pas. La prière est tellement au-delà de toute définition qu’elle laisse toujours place à son mystère. Les apôtres ne savaient pas davantage, rassurons nous ! Et pourtant en cette semaine suivant l’Ascension, ils étaient réunis avec Marie, dans la prière pour attendre la venue de l’Esprit. On pourrait presque dire qu’ils étaient en retraite de confirmation !

Ce qui est frappant, tout d’abord, c’est cette attitude constante de Jésus qui se tourne vers le Père. Ce Père, qu’il appelle d’ailleurs, « abba », « papa », « père chéri ». Ce Père, qu’il appelle chaque fois au début de toutes ses prières. Ce Père dont il parle avec tellement de tendresse : Tout ce qui est à moi est à Toi, comme tout ce qui est à Toi est à moi.

Le chrétien qui prie se tourne vers le Père, d’où son attitude de fils dans sa prière à Dieu. J’aime beaucoup le geste du chrétien qui, debout, regarde, la tête levée, vers le Père. Il reproduit alors les gestes confiants du petit enfant qui lève sa petite tête vers son père, cherchant son regard pour y lire tendresse et amour. Et ne m’en voulez pas si je redis que j’aime les psaumes, même s’ils ne « collent » pas forcément avec mon état d’âme du moment, car ils sont la prière du Christ. La prière chrétienne est d’abord et essentiellement la prière du Christ. Nous n’avons donc pas à inventer la prière, mais à accueillir celle de Jésus et la faire nôtre.

Prier, c’est se décentrer, se tourner vers le Dieu préféré à tout et à nous-mêmes. Prier, c’est se mettre en attitude première d’Écoute du Père : L’enfant qui est en chacun de nous, quand il prie, parle peu, parce qu’il ne sait pas. Au lieu de parler, il « est », « il se repose », « il se laisse faire, il sent qu’il est enveloppé par Dieu ».Prier, c’est laisser monter un cri tout simple d’enfant aimant.

Dans l’évangile d’aujourd’hui, cette magnifique prière appelée « sacerdotale » par l’Eglise, on pourrait croire, à première vue, que la prière du Christ est intéressée. « Glorifie-moi ». Non, Jésus ne demande pas à être nommé superstar. « Glorifie-moi », cela veut dire : « Donne-moi de réaliser ma mission de Sauveur. Donne-moi le courage de monter sur cette Croix, où je serai de fait glorifié, exalté, à la face du monde, mais à quel prix ? Donne-moi la force de réaliser ton plan de salut pour l’humanité, même s’il doit m’en coûter. Donne-moi d’atteindre la plénitude de mes possibilités, dans cette vocation extraordinaire qui est la mienne. »

Et ça veut dire aussi : « Donne-moi de réussir cette mission, transforme l’échec apparent de la croix, en triomphe. Oui, ton plan ne peut échouer. Demain, tu me ressusciteras et tu me feras asseoir, moi, le charpentier de Nazareth, à ta droite dans l’Éternité. Et cette réussite, elle sera en fait Ta glorification, c’est-à-dire qu’elle révélera que tu es formidable. Elle révélera ta gloire, c’est à dire la valeur que tu as, et que le monde ignore, mais que moi, ton fils, je connais. »

« Oui, glorifie ton Fils pour que ton fils Te glorifie. Révèle au monde ma valeur, que je tiens de Toi, pour que soit révélée ton infinie richesse. »

Le chrétien peut s’adresser à Dieu pour réussir sa vie (et non dans la vie) selon le rêve de Dieu ; pour réaliser pleinement sa vocation de père, d’époux, de fils, de malade ; pour que sa vie chrétienne ait une densité, un éclat qui lui fasse honneur (pourquoi pas?) et du même coup, honneur à Dieu. Et notre prière, c’est de lui demander de réaliser, en nous, son rêve, son dessein d’amour. Ainsi la prière des époux pourrait être : «  « Donne, Seigneur, à notre amour une telle splendeur, une telle fidélité que tous ceux qui le verront, et nos enfants les premiers, se disent : pour s’aimer ainsi, il faut qu’il y ait Quelqu’un qui les aide, et qu’ainsi notre amour Te révèle et Te glorifie » Et la prière du malade : « Donne-moi, Seigneur, assez de courage et de confiance pour que je vive ces moments d’épreuve dans une telle sérénité que je te fasse honneur ».

Avant de mourir, le Christ maintenant va prier avec une infinie tendresse pour ses apôtres, pour ses amis qui ont répondu à son appel : « Tu sais, ô Père, je Te prie pour eux, parce qu’ils sont bien, ils ont cru en ma parole, et ils l’ont gardée fidèlement. Mais, surtout, Père, tu me les as confiés, je m’en sens responsable, ne permets pas qu’ils se perdent. Je prie pour qu’ils ne soient pas du monde, mais qu’ils soient au cœur du monde, pour y faire germer Ton amour. »

Et n’oublions jamais que le Christ prie aussi pour nous qui, à notre humble place, continuons l’œuvre des apôtres et transmettons le message. Prière bouleversante si nous la relisons lentement, en pensant que le Christ a pensé aussi à nous. Nous sentons toute la tendresse « maternelle » de Dieu pour nous. Alors, n’ayons pas peur de l’imiter, prions pour les membres de nos familles, nos proches, nos voisins, nos compagnons de travail, nos amis des mouvements et associations avec lesquels nous travaillons ou nous prions pour que Tu sois mieux connu. Prions aussi pour nos prêtres, pour que, trop peu nombreux, ils ne croulent pas sous l’ampleur de la tâche. Et nous adultes n’ayons pas peur de retrouver notre âme d’enfant pour dire simplement à Dieu que nous l’aimons. Oui, faisons de cette semaine une semaine de prière pour nous disposer à accueillir avec bonheur l’Esprit de Pentecôte.

Amen.

23 mai 2023 |

* des nouvelles de la fresque Laudato Si ..et autres infos.. !

  1. La rencontre du samedi 13 mai avec les Farfadets a été très productive et réjouissante. Ils ont conçu avec Camille la 2° partie de la fresque,  et avec leurs responsables et plusieurs personnes du groupe Laudato Si une jolie farandole de figurines pour illustrer la rencontre des diversités. Un 3° atelier animé par Michèle a permis de mimer le texte de Glem  choisi pour célébrer la beauté de la Vie.

   

   

2. La dernière rencontre qui devait avoir lieu de 10H à 12H le samedi 27 mai avec les enfants du MEJpour peindre la fresque et décorer l’espace Laudato si de l’Eglise eest reportée à la rentrée de septembre en raison de l’indisponibilité de l’animatrice.

 

3. Deux autres infos : dans le prolongement de la réunion des groupes Laudato si au diocèse le 29 avril dernier, Marie-Odile a été interviewée  sur RCF.  La retransmission de l’interview a eu lieu le dimanche 21 mai à 11H30. Elle est accessible sur le site de RCF en podcast.

Par ailleurs,  Marie-Odile participera  les 24 et 25 mai prochain à la session des référents diocésains à l’écologie intégrale au siège de la conférence des évêques de France, en l’absence de Claude, autour du thème « Ecologie intégrale et communion ».

 

Prière du Pape François pour la semaine Laudato Si 2023 qui se termine ce dimanche 28 mai(cliquez sur l’image pour l’agrandir)

22 mai 2023 |

* homélie pour la fête de l’Ascension 2023

par le Père Denis ERAZMUS

Notre fête de l’Ascension découle de ce que Luc écrit à son excellent ami Théophile, au tout début de son livre des Actes des Apôtres et qui fait suite à l’Évangile qu’il lui avait déjà  adressé pour qu’il se rende compte de la solidité de ses enseignements (Lc 1,4). Avant de parler de la vie de l’Église naissante et dont la vie se répand sur terre, Luc lui rappelle l’ascension de Jésus après avoir vécu son humanité sur terre et après avoir donné ses dernières instructions aux Apôtres qu’Il s’était choisis. Il avait prévenu les siens qu’il Lui fallait partir retrouver le Père du ciel. Puis Luc dit à Théophile que Jésus ressuscité leur est apparu, quarante jours durant après sa résurrection, leur parlant du royaume de Dieu, dans la suite de ce qu’Il avait déjà enseigné dans sa vie terrestre. Il leur annonce la venue d’une force quand l’Esprit Saint, qu’Il leur promet, viendra sur eux pour qu’ils témoignent de Lui partout dans le monde. Puis Luc décrit le départ
du<Ressuscité, sous le regard médusé des Apôtres qui Le voient s’élever et disparaître sous leurs yeux. Alors qu’ils scrutent le ciel, des envoyés de Dieu les ramènent à la réalité et à l’ordre qu’ils ont reçu de retourner à Jérusalem pour que s’accomplisse la promesse du Christ ressuscité.

En plus de Luc, seul Marc parle de l’Ascension de Jésus ressuscité, « emporté au ciel » après avoir béni les Apôtres (Lc 24,51). Mc précise que le Ressuscité, une fois « enlevé au ciel, s’assit à la droite de Dieu » (Mc 16,19). Ce que l’Église professe dans les Credo, disant du Fils qu’« Il est assis à la droite du Père tout-puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts ». C’est déjà ce que professait Paul devant les Éphésiens, lorsqu’il leur écrivait que « le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père dans sa gloire, donne un esprit de sagesse qui nous le révèle et nous le fait connaître, nous ouvre à l’espérance d’hériter de sa gloire, qu’Il manifeste
en ressuscitant Jésus d’entre les morts et qu’Il a fait asseoir à sa droite dans les cieux. ». Dieu L’a placé « plus haut que tout »Il fait de Lui, comblé de sa plénitude, « la tête de l’Église son corps ».

Ce qui surprend, c’est que, malgré son départ au ciel qui le rend invisible à nos yeux, Jésus ressuscité promet d’être présent aux Apôtres, au dire de Matthieu qui achève son récit par cette promesse inouïe, inattendue dans la bouche du Christ vivant, disant : « Et moi, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Il s’agit bien d’un présent, du présent du Ressuscité aux siens qu’Il envoie en mission pour faire de toutes les nations des disciples, en les baptisant et en leur apprenant à observer ce qu’Il leur a commandé de vivre en son Nom, au service de la gloire de Dieu et pour le salut du monde. Nous vivons ce paradoxe de l’absence physique de Jésus au milieu de nous et de sa présence spirituelle au milieu de nous, comme Il l’enseignait, disant : « quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là, au milieu d’eux » et aussi présence spirituelle en nous, à condition de nous mettre à l’écoute de sa Parole et de la mettre en pratique par et avec amour, ce qui L’introduit dans notre propre intérieur, dans notre cœur, dans
notre vie. Jésus l’avait dit Lui-même aux siens, comme l’écrit Jean dans son récit de l’Évangile, rapportant ces paroles de Jésus : « si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jn 14,23).

La préface de ce jour indique que « sans quitter notre condition humaine, le premier, le Seigneur Jésus entre au ciel, tête de l’Église et donne aux membres de son Corps l’espérance de le rejoindre un jour », et pour toujours, dans notre future patrie. Préparant ici-bas notre entrée au ciel, cheminons sur terre dans la foi, l’espérance et la charité, et cherchons à vivre toujours plus en communion avec le Christ ressuscité pour qu’Il demeure en nous et nous conduise à son Père et notre Père, dans le souffle de l’Esprit Saint, que nous fêterons à Pentecôte, pour
qu’avec Lui et en Lui, nous puissions aimer nos frères et sœurs en Christ et en humanité, Amen !

20 mai 2023 |

* nouvelles de Mathie et Matthieu, volontaires au Cameroun (mai 2023)

des nouvelles de Mathie et Matthieu envoyées le 9 mai 2023  ! cliquez sur le lien ci-après pour les lire

des nouvelles de Mathie et Matthieu au Cameroun (3)

Matthieu et Mathie ont envoyé des nouvelles fin février 2023,  accompagnées de photos ! à découvrir en cliquant sur le lien ci-après :

Des nouvelles de Mathie et Matthieu au Cameroun (2)

Au mois de septembre, Mathie Compagnone et son mari Matthieu sont partis en volontariat au Cameroun. 

Mathie et Matthieu vivent en brousse à Nyamfendé, au milieu de la forêt équatoriale ; c’est une forêt vallonée qui est au sud du pays. Accueillis par une communauté de lazaristes, ils ont débuté leur mission de développement agricole par la mise en place d’un potager et donnent des cours aux collégiens.

Depuis leur arrivée sur place, ils ont fait parvenir des nouvelles dont vous trouverez quelques extraits en cliquant sur le lien ci-après :

Des nouvelles du CAMEROUN(1)

18 mai 2023 |

* nouvelles de Nathalie Jolivet depuis Jérusalem ! (newsletters avril-mai 2023)

 Newsletters de Nathalie ! cliquez ci-après pour les lire..

Nouvelles de Jérusalem  n° 15

Nouvelles de Jérusalem  n°14

Nouvelles de Jérusalem n° 13

Nouvelles de Jérusalem n° 12

Nouvelles de Jérusalem n° 11

Nouvelles de Jérusalem n° 10

newsletter n° 9

Newsletter n° 8

Nouvelles de Jérusalem  n° 7

.newsletter n° 6

 nouvelles de Jérusalem N° 5

newsletter n° 4 

Nouvelles de Jérusalem spécial Noël 2022 Lisez le reste de cet article »

16 mai 2023 |

*homélie du 14 mai 2023

par le père Denis Erazmus

L’Évangile de ce jour nous dépeint en filigrane le mystère de Dieu Trinité : il nous
présente le Christ, comme le Fils qui prie le Père de nous donner un autre Défenseur que Lui, et qui est l’Esprit de Vérité, dont Il promet la présence à nos côtés « pour toujours », pour« demeurer auprès de nous et en nous » afin de faire de nous des « pneumatophores », des porteurs de l’Esprit divin, reçu au baptême et en plénitude à la confirmation. Par ailleurs, Jésus annonce à ses disciples son futur départ de ce monde et la manifestation de sa nouvelle présence, en tant que ressuscité, auprès des siens et en eux. Car le ressuscité s’invite continuellement chez-nous. Il frappe à la porte de notre cœur et attend notre réponse à son appel,
nous rappelant ses commandements pour que nous L’aimions de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, et avec force. L’aimer, Lui, fait descendre en nous l’amour de son Père que nous appelons notre Père dans notre prière, ainsi que l’amour du Fils qui promet de se manifester à ses fidèles, sur le chemin de leur vie sur terre.

Et la meilleure manière de montrer au Christ que nous L’aimons, c’est d’honorer
sa sainteté par notre propre sainteté qui est en marche et en voie d’accomplissement, avec la grâce de l’Esprit Saint qui vient nous sanctifier par son amour. Aimer le Christ en rendant raison de notre espérance en Lui et en Le présentant comme Médiateur entre Dieu son Père et les hommes, d’hier à aujourd’hui et jusqu’à sa venue dans la gloire. C’est aussi Le présenter
comme Sauveur unique, comme Pasteur de son peuple et de l’humanité tout entière qu’Il veut attirer à Lui pour la combler de sa tendresse, l’envelopper de sa bonté, la nourrir de son amour et se l’unir pour vivre en communion avec elle, avec chacun de ses membres.

Mais aimer le Christ se traduit aussi par une bonne conduite auprès des autres,
qui témoigne de notre appartenance au Christ Jésus, notre Maître et Seigneur, jusqu’à, parfois souffrir en faisant du bien, si Dieu le veut, plutôt que le mal, comme saint Pierre l’enseigne dans sa 1ère Lettre. Car dans son amour pour les hommes, le Christ Lui-même a souffert, à cause de leurs péchés, de leur injustice, voulant nous mener à Dieu. Aimer Dieu et son prochain n’est pas de tout repos, « quel combat mes aïeux » écrit le père Guy Gilbert dans son livre « Aimer plus
qu’hier et moins que demain », qui vient de paraître. Il écrit que « notre vie est faite d’unité et de déchirures, de joies et de souffrances » et invite à « mettre tout l’amour possible dans nos gestes, de tout faire par amour ». Est-ce que j’accepte de souffrir par amour du Christ pour servir les autres ? Est-ce que dans mon comportement, « l’Amour est mon ressort » ? Est-ce que j’utilise
mon temps pour aimer ? Est-ce que j’aime l’autre gratuitement, sans attendre de retour ? Est-ce que vouloir aimer et aimer me dynamise dans mes relations avec les autres ? Est-ce que j’accepte de lutter, parfois contre moi-même et mes préjugés ou jugements hâtifs, pour aimer, jusqu’à aimer mes adversaires, voire mes ennemis, comme le Christ le commande dans son Évangile ?

Comme l’écrit le père Guy Gilbert, « nous sommes faits pour aimer et être aimés, et il y a tant de façons d’aimer ». À chacun, chacune de trouver la sienne, ou les siennes, pour répondre à l’appel du Christ et vivre ses commandements, Lui qui nous demande de nous aimer les uns les autres comme Lui-même nous a aimés, nous aime aujourd’hui et nous aimera demain. Que la grâce de l’Esprit Saint nous motive, nous sanctifie, nous rende plus aptes à aimer de l’amour du Christ pour les siens et pour tous. Que notre amour pour les autres s’inspire et se nourrisse
de l’amour de Dieu pour nous ! Que « le Saint Esprit provoque l’habitation du Christ dans notre cœur » dit J. H. Newman. Alors, forts de cette présence du Christ en nous, nous vivrons dans la joie de nous savoir aimés de Dieu ; alors nous pourrons aimer comme Lui nous aime. Comme l’écrit saint Augustin : « La mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure ». Amen !

14 mai 2023 |