17° dimanche du temps ordinaire

Jean, chap. 6

LES MAINS DE JÉSUS

Les gens de Nazareth sont surpris de tous les miracles que font les mains de Jésus.

Nous aussi, toutes ces semaines dernières, nous en étions témoins : Jésus prenait la main de la jeune fille TABITHA pour la relever de sa mort ; de ses doigts, il touchait les yeux d’un aveugle, les oreilles d’un sourd, et il leur permettait de vivre dans le monde qui les entoure ; il recevait dans les mains les cinq pains et les deux poissons d’un petit garçon et les distribuait à la multitude. Il tendait la main à l’apôtre Pierre au moment où celui-ci coulait et se noyait. Et aussi : Jésus rompait le pain pour transfuser  sa vie aux amis. Et eux, l’ont reconnu vivant, ressuscité, quand il partageait le pain à la table d’Emmaüs.

Du coup, ils ont su donner leur vie pour nourrir la terre. Eux aussi, menu fretin sans importance …

Puis, lorsqu’il les quitta le jour de l’Ascension, il les bénissait de sa main étendue au-dessus d’eux… Dans le ciel, on ne voyait de lui que cette main qui bénissait… Qui donnait force et courage… Qui accompagnerait tous les jours de chaque vie.

Fils d’un artisan et fils de Dieu, Jésus sait faire quelque chose de ses 10 doigts. Il a appris à travailler dans un atelier  et  il ressemble à ce Dieu éternel qui a créé l’humanité en pétrissant de la terre. Le Père n’a pas peur, comme on dit, de se salir les mains ; le Fils, pareillement, touche tous ceux qu’une lèpre défigure, — qu’elle soit physique ou morale.

Ce que Jésus fait de ses mains est le signe de son engagement total auprès des humains. Jésus est par lui-même le signe que Dieu le Père s’est engagé totalement à faire vivre chaque personne. À lui donner existence et joie. Confiance et dignité. Totalement. À fond… à pleines mains.

Dans l’Évangile de Jean, on nous dit que Jésus agit tout comme il a vu son Père agir. C’est à Jésus en premier que s’applique le psaume de tout à l’heure : il a les yeux tournés vers les mains du Seigneur Dieu. Toute son attention est là, à faire sa volonté.  Totalement  disponible.

Comme nous, aussi, si nous trouvons que le Christ  vaut la peine. Sans nous tourner les pouces, ni avoir un poil dans la main, nous laisser prendre en main, comme un sportif par son coach, comme un pur sang par son cavalier. Nous laisser driver par la main du Seigneur Christ Jésus. Donner à son équipe  de gagner la victoire.

Seigneur Jésus je sais que nous pouvons  te laisser prendre notre sort en main pour accomplir  de belles grandes choses.

Comme un peintre ou un sculpteur  pour manier le pinceau ou le ciseau, comme un violoniste pour tenir l’archet,  nous te choisissons comme notre maître de vie, notre modèle, notre héros, et il fait bon être ton élève, ton disciple. Il fait bon t’admirer.

Nous  percevons toute ton énergie quand tu nous aides à utiliser la nôtre. Ta force est là quand tu permets à tout notre corps de se déployer au service de quelque chose de bien et de beau, de vrai, d’humain.  À fond.

Et aussi lorsque tu fais taire notre  n’importe quoi bavard et que c’est ton  doigt sur la bouche qui nous oblige à écouter la détresse ou la joie des personnes, à croiser les mains pour prier ensemble.

C’est  ta parole qui parle en nous. C’est ton silence qui écoute. Ce n’est plus  de notre caprice qu’il s’agit, ou de notre génie, — comme le Père vit en toi, c’est toi qui vis en nous. Et nous en Lui.

père dominique nicolas

 

30 juillet 2018 |

Homélie du 17ème dimanche ordinaire : 28/29 juillet 2018

par Francis Roy, diacre

 

Alors que le Temps Ordinaire de l’année liturgique s’écoule doucement pendant l’été, en proclamant saint Marc de dimanche en dimanche et de chapitre en chapitre, nous faisons soudain un long détour de cinq semaines par l’évangile de Jean pour les semaines 17 à 21.

Deux motivations semblent avoir poussé les auteurs de la réforme liturgique, dans les années soixante, à ce choix étonnant. Il y a d’abord la grandeur et la force du long chapitre 6 de saint Jean, la Pâque du Pain de vie, qui mérite bien une place particulière dans nos célébrations ; mais elle serait difficile à trouver pendant les « temps forts » où Jean est proclamé (par exemple en carême). Il y a aussi la brièveté de l’évangile de Marc : si Matthieu et Luc fournissent sans aucun problème la trentaine de passages pour les dimanches du temps ordinaire, ce serait plus difficile de les demander au deuxième évangile… Heureuse solution : nous interrompons notre lecture continue de Marc en arrivant à la première multiplication des pains (Mc 6), pour passer au récit très similaire de Jn 6. Ce chapitre opère une ascension progressive vers le discours du Pain de vie dans la synagogue de Capharnaüm, et nous lui consacrons cinq dimanches. Puis nous reprenons Marc où nous l’avions laissé, au chapitre 7 (dimanche 22 du temps ordinaire B). Ce choix est d’autant plus pertinent que le thème de la nourriture imprègne les chapitres 6 à 8 de Marc : un peu de théologie johannique vient les éclairer…

Quand on dit que Dieu donne toujours en abondance, j’ai pour ma part l’impression qu’avec les textes de ce jour notre besace est plus que débordante ! Nourritures terrestres, nourritures spirituelles, unité des communautés, participation de l’homme dans la construction du monde, …

Le parallèle entre la première lecture et l’évangile est assez évident. Au-delà du fait de la multiplication des pains, que ce soit le serviteur d’Élisée ou l’apôtre André, les deux posent au bout du compte une même question à leur maître : « Que représente cette quantité infime de pain qui est en notre possession devant la nécessité de nourrir tous ces hommes qui n’ont rien à manger ? » Derrière cette interrogation, s’en trouve une autre d’une portée plus large : « Que peut représenter la misérable contribution humaine face aux innombrables nécessités spirituelles et matérielles des hommes ? » C’est peut-être la question essentielle devant laquelle nous mettent les lectures de ce 17ème dimanche du temps ordinaire.

Vingt pains d’orge et quelques grains frais d’un côté, cinq pains et deux poissons de l’autre, les deux contributions paraissent bien petites, voire même insuffisantes. Dieu ne regarde pourtant pas la quantité que nous pouvons apporter. Pour lui, l’essentiel est que nous fournissions quelque chose. Il est ici primordial que Dieu ne veuille pas faire sans la contribution humaine a fortiori lorsqu’il est question du salut. Et c’est bien de cela dont il s’agit dans la multiplication des pains telle que nous la présente saint Jean annonçant le sacrement de notre salut. En effet, sans donner d’emblée une interprétation eucharistique à ce geste, il n’en demeure pas moins que l’on peut établir un rapprochement du verset de saint Jean avec celui du récit de l’institution de l’Eucharistie en Saint Luc : « Ayant pris le pain, ayant rendu grâces, il le rompit et le donna ». Dans ce passage, au-delà du pain et des poissons, ce que Jésus veut montrer à Philippe, et à tous ses disciples, c’est que personne sur la terre n’est véritablement capable de nous donner une nourriture qui puisse remplir notre âme et notre cœur. C’est lui, Jésus, le seul qui a le pouvoir de réaliser en nous ce pour quoi nous sommes faits, l’union avec Dieu.

Dans les deux textes de ce jour, nous voyons combien Dieu veut que nous participions activement au salut de l’humanité qui commence par le partage bien concret de nos biens avec ceux qui en ont besoin. En effet, la route de la rédemption est celle du don et de l’abandon confiant entre les mains du Père. C’est précisément ce que nous lisons dans la passion du Christ. Comme Jésus, le chrétien est appelé à se lancer sans peur sur le chemin du don parce que le soutien divin ne lui fera jamais défaut. A celui qui cherche avec générosité et sincérité à actualiser le Royaume de Dieu et qui garde les yeux fixés sur le Seigneur, l’aide de Dieu arrivera toujours à temps, comme nous l’a rappelé le psaume : « Les yeux sur toi, tous, ils espèrent : tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit ».

Pour avancer sur le chemin du salut éternel, il faut être pauvre c’est-à-dire faire l’épreuve que ce ne sont pas nos talents ou richesses humaines qui seront pour nous les meilleurs alliés mais bien plutôt une confiance sans faille en celui qui est notre unique richesse. Tout ce que nous possédons humainement sera toujours insuffisant mais en même temps c’est bien de cela dont il nous faut partir pour ne pas tomber dans le quiétisme ou le providentialisme. S’en remettre à la Providence ne consiste pas à s’abandonner aveuglément aux courants de la vie en espérant que Dieu interviendra en se manifestant spectaculairement au moment opportun. Se fier à la Providence c’est chercher de toutes ses forces à actualiser le règne de Dieu et sa justice en croyant que rien ne nous manquera si nous demeurons dans la docilité à la volonté du Seigneur.

Quel chemin de conversion ! Partir de ce que nous avons mais en même temps reconnaître que sans Dieu nous ne pourront rien faire. Avouons qu’il est bien plus facile soit de tout prendre en main et le danger est grand de faire notre volonté et non pas celle de Dieu, soit de tout renvoyer à Dieu dans une pseudo-docilité qui risque fort de n’être qu’une déresponsabilisation.

Enfin, il est évident qu’on ne peut rester bien longtemps sans manger. Mais on oublie parfois que notre âme, tout comme notre corps, est vivante, et qu’elle a aussi besoin de nourriture. La vie spirituelle a aussi besoin d’alimentation. Et quelle meilleure nourriture notre âme pourrait-elle recevoir que la présence de Jésus ? Comme lors de la multiplication des pains, dans l’Eucharistie, Jésus nous donne tout ce dont nous avons besoin, et même plus. Jésus veut nous donner en surabondance cette nourriture céleste. Aller communier, c’est aller puiser aux sources de la vie, c’est manger la nourriture de la vie éternelle.

« Seigneur, tu nous appelles à participer au salut de notre monde. Pour ce faire, nous qui avons bénéficié de ta miséricorde, tu nous invites à être tes mains et ta voix auprès de tous les exclus de notre temps, de tous ceux qui souffrent la maladie physique, morale ou spirituelle. Pour être ainsi les canaux de ton Amour rédempteur auprès des hommes de notre temps, puissions-nous être attachés à toi par une foi vivante comme le sarment est lié au cep de la vigne.»

Amen.

28 juillet 2018 |

PAROLE D’UNE MERE POUR LE BAPTÊME DE SON GRAND PETIT BONHOMME

Je suis une onde de reconnaissance.

Je remercie de m’avoir offert un bel enfant en bonne santé et rempli de sourires.

Je vous remercie famille et amis de partager avec nous ce moment de recueillement et de fête.

Je souhaite voir mon fils être baptisé

Pour qu’il se sente entouré et porté par cette énergie omniprésente qui nous conduit

Qu’il se sente protégé et accompagné

Qu’il se sente faire partie d’un tout dans lequel il a sa place, ses responsabilités et ses parts d’Amour à donner

Qu’il se sente inspiré par des hommes et des femmes dont les actions, les paroles et la philosophie traversent les siècles

Que sa curiosité, son ouverture d’esprit et son envie d’apprendre grandissent chaque jour

Qu’à chaque instant il cherche à s’élever, à s’améliorer, à être bon, dans le juste, dans l’Amour et l’énergie pure

Qu’il vive dans la joie.

 

J’aimerasi vous lire un poème dédié à la Vierge écrit par Hildegarde Von Bingen, qui pour moi illustre et réunit la Terre et le Ciel, le Charnel et le Spirituel et honore l’enfantement et l’Amour Absolu.

 

Dieu t’a infusé son verbe,

et ton ventre a fleuri,

car l’esprit de Dieu y a pénétré

O toi, la plus belle et la plus suave

combien Dieu s’est plu avec toi,

lorsqu’il a placé en toi l’étreinte de sa chaleur,

et qu’ainsi tu as nourri son fils.

Ton ventre s’est réjoui,

quand tu as fait retentir toute la symphonie des cieux.

Tes entrailles se sont réjouies,

telle l’herbe qui reçoit la rosée

Qui lui infuse la verdeur

27 juillet 2018 |

homélie du 16ème dimanche ordinaire : 21/22 juillet 2018

par Fracis Roy, diacre

 

Si l’atmosphère du Psaume de ce jour, que nous connaissons tous, est particulièrement paisible et apaisante, il n’en est pas ainsi de l’extrait du prophète Jérémie : c’est un Dieu courroucé qui s’adresse aux mauvais bergers de son peuple, et qui leur promet de « s’occuper » de ceux qui ne se sont guère préoccupés des brebis qu’il leur avait confiées. Sommes-nous concernés ? Le ton n’est menaçant que pour « les misérables bergers qui laissent périr et se disperser les brebis du troupeau » ; un sort particulièrement enviable en résulte tout au contraire pour les brebis, puisque Dieu lui-même « rassemblera le reste de ses brebis » par la médiation de pasteurs selon son cœur qui les conduiront. Le dernier verset de la prophétie passe des pasteurs (au pluriel) à l’unique Roi Berger, qui « exercera dans le pays le droit et la justice » après avoir réunifié Israël et Juda. C’est au cœur du passage de la lettre aux Éphésiens qui nous est proposé, qu’apparaît clairement que ce Roi Berger n’est autre que le Christ Jésus. Et l’Évangile de Marc nous montre ce Bon Berger à l’œuvre. Ce n’est décidément pas un mercenaire ni un fonctionnaire : c’est mû par la compassion qu’il « se met à les instruire longuement ». La Parole de Jésus n’est pas qu’un simple transfert d’information : elle rassure les apeurés, réconforte les accablés ; elle nourrit les affamés et abreuve les assoiffés ; à chacun elle prodigue ce dont il a besoin pour reprendre et poursuivre sa route dans la paix et l’espérance.

Alors cet Évangile ne pourrait-il pas s’appeler l’Évangile de la tendresse de Dieu ? N’y remarque-t-on pas la sollicitude affectueuse de Jésus pour trois types de chrétiens : les actifs, les contemplatifs et les chrétiens en recherche. Jésus a le souci de chacun d’eux. Aux chrétiens actifs, il dit : « Venez vous reposer auprès de moi. » Aux chrétiens contemplatifs : « Ils sont comme des brebis sans berger. » Aux chrétiens en recherche, assoiffés comme cette foule, il dit : « J’ai pitié de vous. Je vous aime. »

«  Venez-vous reposer ». C’est la phrase que dit Jésus aux chrétiens hyperactifs. Il la dit, cette phrase à ses apôtres quand il les voit revenir, fourbus, couverts de la poussière des chemins, la mine défaite moins par la fatigue que par les déceptions, les rebuffades rencontrées. Il la dit à tous les grands actifs de la société, qui sont ou qui vont être en vacances : reposez-vous donc un peu. Le Christ vous dit : prenez des vacances détente. Vous vivez dans un rythme trépidant, continuellement stressés, en candidats à l’infarctus ou à la dépression. Alors, sachez dételer, laisser dormir vos dossiers. Le Christ vous dit : « Prenez des vacances silence, ménagez-vous des espaces de solitude. Ressourcez-vous au plan spirituel, vous en avez le temps. Réfugiez-vous en solitaire dans le creux d’un rocher, et contemplez la mer, tellement à l’image de la grandeur de Dieu. Cherchez un point de vue isolé au sommet d’une arrête montagneuse, et là, seul, restez une heure en silence, savourez, sans rien dire, la présence de ce Dieu qui éclate dans toute sa création. » Le Christ vous dit comme aux apôtres : « Venez vous reposer auprès de moi, sachez-vous arrêter pour aller à la source : entrez dans une église, restez-y sans rien dire, une demi-heure, une heure, et cela, sans avoir l’impression que vous perdez votre temps! »

«  Ce sont des brebis sans berger ». C’est la phrase que le Christ dit aux chrétiens que nous appellerons « contemplatifs », ces personnes qui regardent longuement leur environnement sans savoir où se diriger pour avancer dans la vie. Il la dit cette phrase aux chrétiens qui aiment leur tranquillité, et qui pensent que les problèmes du peuple de Dieu, c’est une affaire de prêtres, d’évêques ou de pape. Mais il la dit aussi à tous ceux qui se réfugieraient dans la prière en oubliant la grande détresse spirituelle qui les entoure : « Ne fais pas de Dieu ton oreiller, ni de ta prière un édredon » disait Dom Helder Camara. Le vrai contemplatif ne peut pas garder pour lui les trésors spirituels qu’il a découverts. Il ne peut être un capitaliste de la foi, enfermant Jésus dans le coffre-fort de son coeur afin d’en retirer des intérêts pour la vie éternelle. On ne reçoit le Christ que pour le donner ! Le vrai contemplatif ne plane pas au-dessus du réel. Au contraire. Dieu lui désigne la grande misère du monde et l’aide à trouver le geste généreux et efficace, peut-être tout simplement le seul témoignage du sourire. Ainsi cet Évangile a le mérite de souligner le double rythme de toute vie chrétienne qui exige action et contemplation. C’est dans la contemplation que l’action prend naissance et s’achève. C’est dans l’action que le chrétien ressent le besoin d’un ressourcement dans la contemplation.

«  J’ai pitié de vous, je vous aime ». C’est la phrase que, dans son infinie tendresse, le Christ dit à tous les chrétiens en recherche, et, en fait, à tous les hommes de bonne volonté assoiffés de vérité. Oui, j’ai mal avec vous, quand vous ne trouvez pas l’Église accueillante dont vous rêvez. J’ai mal avec vous, quand vous ne connaissez l’Église que par les clichés usés des médias. J’ai mal avec vous quand la souffrance sur un lit d’hôpital vous amène à douter de mon amour. Mais de grâce, ne désespérez pas. Regardez autour de vous : des chrétiens debout et actifs, des chrétiens responsables et des chrétiens qui prient, ça existe.

Hyperactifs, contemplatifs, en recherche, nous sommes un peu tout cela en même temps. Seigneur, accueille nous tel que nous sommes. Lorsque nous errons comme des brebis sans berger, donne-nous des pasteurs selon ton cœur. Ne permets pas qu’aveuglés par nos problèmes ou étouffés par l’indifférence, nos yeux se ferment sur les détresses de ceux que nous côtoyons, mais donne-nous de nous souvenir que nous sommes tous responsables de nos frères ; qu’en tant que baptisés, nous sommes bergers les uns des autres au nom de l’unique Roi Berger qui envoie tous ses disciples sans exception, afin qu’ils servent leur frères avec la même compassion et le même empressement que lui.

Jésus, Toi l’icône de la tendresse de Dieu, aide-nous à devenir cette icône pour nos frères.

Amen.

22 juillet 2018 |

PRIER EN UN 14 JUILLET

Dieu qui veille sur notre monde,

regarde le pays où tu nous as donné de vivre :

accorde à tous ses habitants de rechercher le bien commun,

qu’il y ait parmi nous plus de justice.

Que ceux qui exercent le pouvoir dans notre pays, le fassent avec sagesse,

accompagne-les,

toi, Père, qui portes au creux de tes mains le cœur des hommes,

et garantis les droits des peuples.;

Et que sur notre terre s’affermissent avec ta grâce

la sécurité et la paix,

la prospérité et la liberté,

le bonheur et la fraternité..

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

 

Ô Toi, Seigneur,

entends aujourd’hui notre prière

qui te présente les habitants de notre pays.

Que ton Évangile soit une lumière et une force
pour nos choix personnels et ceux de la société.

Donne-nous audace et courage
pour rendre témoignage de notre foi.

Que ta loi d’amour mène notre communauté civile

à la justice et à la solidarité,
à la réconciliation et à la paix,
au respect de la vie de toute personne,

à l’épanouissement de chacun.

Donne-nous de voir les événements de notre vie

avec un regard rempli de foi et d’espérance.

Réveille en nos cœurs un vrai désir de sainteté
pour renoncer à ce qui est mal et faire fructifier ce qui est bien.

Rends-nous forts dans l’adversité et sages dans la prospérité,
vivant toujours plus de ta charité.

Relève ceux qui tombent, console ceux qui souffrent,
exauce ceux qui te prient,
Toi qui n’abandonnes jamais aucun de ceux qui se confient en Toi.
Amen.

 

Prière universelle pour la paix (d’après une prière des Chevaliers du Saint-Sépulcre)

Invitatoire

Frères et sœurs,
L’actualité nous parle de nombreux conflits dans le monde. En ce jour de fête nationale, prions plus particulièrement pour que ce pays soit au sxervice de la paix.

Dieu, notre Père, nous te présentons nos prières confiantes.

Intentions

1. Pour que les responsables politiques demandent un cœur intelligent et sage, un cœur qui sache discerner le bien et le mal selon le désir de l’Esprit-Saint.

Pour que des hommes et des femmes de paix se lèvent et soient entendus, Seigneur, nous te prions.

2. Pour les enfants, les jeunes et les adultes  victimes de ces guerres : pour qu’ils trouvent des frères et des sœurs qui les aident à  guérir de leurs blessures,

qu’ils cherchent la Paix dans  la Justice  et la Vérité,

qu’ils enracinent leur espérance dans  ta Résurrection, Seigneur, nous te prions.

3. Pour la rencontre entre tous les croyants : pour qu’ils se découvrent davantage frères et sœurs,

Et pour  qu’ils servent humblement au dialogue entre tous les humaons, Seigneur, nous te prions.

4. Pour nous tous : pour que nous cherchions inlassablement à vivre en cohérence avec notre foi, en nous-mêmes, avec nos proches, dans nos paroisses, nos communautés et dans notre Église, Seigneur, nous te prions.

Conclusion

Seigneur, Dieu de paix, écoute nos supplications. Fais aboutir les volontés de paix de notre temps, pour que chacun puisse découvrir le bonheur que tu promets, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 

14 juillet 2018 |