* Notre montée vers Pâques 2021 : les dates à retenir !

 

« Sur les pas du pape François »

NOUS HABITONS TOUS LA MÊME MAISON.

Guidée par Laudato Si, la communauté paroissiale s’associe pour vivre ce temps de Carême à l’engagement proposé par le CCFD «pour habiter la même maison et construire une Terre solidaire», et au cheminement de notre diocèse «Appelés à la conversion écologique». Des livrets spirituels sont à votre disposition à l’entrée de l’église.

TROIS PROPOSITIONS POUR VIVRE CE CAREME :

1. POUR APPROFONDIR NOTRE FOI ET NOTRE DEMARCHE SPIRITUELLE,

o partager la réflexion engagée depuis la Toussaint pour « redécouvrir la messe » en échangeant avec tous les contributeurs, le samedi 6 mars de 14H à 16H, dans un lieu qui reste à fixer, en fonction du nombre et des consignes sanitaires.

o Relire et partager nos réflexions autour de la première moitié du chapitre 6 de Laudato Si «Éducation et spiritualité écologique», au cours de 3 groupes de lecture d’une heure, les vendredi 5, et 12 mars,  mercredi  17 mars (modalités et horaires à préciser sur la feuille hebdomadaire). Ce cheminement se conclura par une rencontre animée par Claude Compagnone, le samedi 20 mars,reportée au 2 avril autour du thème «Spiritualité et Écologie  » de 16 h  à 17 h 30 après le Chemin de croix, Contact et inscription : Marie-Odile Nouvelotsu

2. POUR CONCRETISER NOTRE ENGAGEMENT DANS L’ANNEE «LAUDATO SI»

o On peut participer au chantier de rénovation de la cour principale réalisé avec l’appui de la MJC – CS Montchapet. Objectif : revégétaliser la cour principale et la rendre plus conviviale en construisant quelques équipements en bois (plusieurs bacs à plantes, une boîte à livres, etc.). Rendez-vous ce samedi 20 février (de 14H à 17H) et/ou le samedi 27 mars (de 14h à 17H). Contact et inscription : François Castanié.

o On peut aussi contribuer à la collecte de boîtes de conserve, de petits pots de bébé et de produits d’hygiène pour la Banque Alimentaire de Bourgogne

3. POUR ASSOCIER LES ENFANTS, PETITS ET GRANDS, ET LEURS PARENTS, A CETTE DEMARCHE, nous organiserons deux célébrations « pour semer des graines d’Amour qui vont fleurir et déborder de Vie à Pâques »

– L’une avec les enfants du catéchisme le 27 février, de 15 h à 16 h, pour « Louer la beauté de la Création « et leur remettre un « kit de graines ». Contact et inscription : Catherine Marchal

– L’autre, avec les enfants du catéchisme et du MEJ le 27 mars, à partir de 14h, pour participer aux premières plantations et à la décoration de la boîte à livre dédiée au père Dominique. Ce chantier sera suivi de la célébration  à 16 h 30. Tous les enfants et les jeunes de la paroisse sont vivement invités à prendre part à cette action. Contact et inscription : Catherine Marchal et Nathalie Sicard.

l’Aile va proposer aux petits enfants un récit suivi de la Création avec quelques réflexions et activités, tout au long des 6 dimanches de Carême. Les livrets d’accompagnement seront mis sur le Blog de St Jo et édités pour être remis le dimanche aux enfants présents, ainsi qu’aux parents et grands-parents qui le souhaitent.

20 février 2021 |

* sur les pas du Pape François en 2021 !!

Fratelli Tutti nous a inspiré quelques orientations pour nous aider à développer le dialogue et la compréhension mutuelle dans notre vie paroissiale en cette nouvelle année 2021.

  • Sortir de nos habitudes, de nos manières de pensée l’autre en fortifiant mutuellement notre foi et en nous stimulant mutuellement, par exemple en participant davantage aux activités liturgiques, à la catéchèse des enfants et à nos parcours de réflexion-méditation.
  • Veiller à valoriser toutes les initiatives, sans instrumentaliser les bonnes volontés, ni quantifier la part de chacun, en participant par exemple au projet d’aménagement des abords de St Joseph avec les riverains, pour (re)découvrir les lieux et collecter les idées d’aménagements.
  • Prendre le temps de nous écouter davantage en réunion, de nous comprendre en reformulant la diversité des points de vue et en évitant d’imposer le sien pour «aller ensemble de l’avant »  vers une vision partagée de nos missions Annoncer-Célébrer- Servir.
  • Choisir d’apporter quelque chose de positif et de bénéfique les uns aux autres, sans rien attendre en retour, par exemple en contribuant au dispositif de la Bourse d’échanges et partages solidaires mise en place le mois dernier, ouvert à toute la communauté paroissiale. Il sera peut être élargi ensuite à tout le quartier… Pour y participer, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la paroisse ou bien à consulter les classeurs mis à disposition à cet effet dans l’Église et à l’accueil paroissial !
  • Accueillir la bienveillance de Dieu et le don de l’Esprit pour faire naître la Paix dans nos cœurs et dans notre communauté, en prenant une part active aux temps de prières et de formation pastorale qui nous sont proposés
2 janvier 2021 |

* bourse d’échanges- partages solidaires

A la suite de l’Encyclique Laudato Si du pape François, et dans la dynamique du chapitre 6 de sa toute  dernière lettre encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale Fratelli tutti, confortés par la demande concrète d’une partie de la communauté de la paroisse saint Joseph lors de la rencontre de rentrée, en septembre 2020, l’Equipe d’animation paroissiale vous propose, en cette période pleine d’Espérance qu’est l’Avent,  une démarche participative simple et concrète de type bourse d’échanges-partages solidaires.

Inscrivez-vous en utilisant le lien ci-dessous qui vous mènera à un tableau de type Excel,  pour proposer ou  demander services, objets,  prêts, échanges etc. de façon gratuite à l’ensemble de la communauté !

En pratique :

Pour pouvoir contribuer à la bourse d’échanges-partages solidaires en utilisant le tableur, voici quelques indications et tout d’abord le lien :

https://lite.framacalc.org/9k71-bourseechangesolidairestjodi

  • Cliquez sur le lien et vous rentrez dans le tableau

ou copiez-le et collez-le dans la barre des liens du navigateur (barre du haut) pour y accéder (pas par le biais de la barre Google ou équivalent).

  • Positionnez le curseur dans la cellule que vous voulez renseigner. Pour valider cette cellule, il suffit de la quitter, cela se fera automatiquement, et pour passer d’une cellule à une autre, il suffira de se positionner sur la cellule suivante. Pour changer de colonne, il suffit d’utiliser la touche « Entrée ».
  • Si une proposition retient votre intérêt, il faudra vous mettre en lien avec la personne qui a laissé ses coordonnées dans la case « Contact » correspondante. Si vous désirez faire une proposition, ou une demande, il faudra renseigner une ligne complète et laisser vos coordonnées, adresse électronique et/ou numéro de téléphone.

un classeur papier est également disponible à l’église et au secrétariat.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos remarques, ce dispositif pouvant être amené à évoluer, en contactant la Paroisse ou en appelant ce numéro de téléphone : 06 45 62 08 56

5 décembre 2020 |

Prière universelle du dimanche 24 mars 2019

Le célébrant : Prions d’un seul cœur le Père qui voit et connaît la misère des hommes et des femmes de ce monde.

Chant : invente avec ton Dieu, l’avenir qu’il te donne,  invente avec ton Dieu tout un monde plus beau

Il y a 10 ans, la flambée des prix des produits agricoles et des denrées alimentaires de première nécessité a provoqué des émeutes de la faim dans de nombreux pays ; depuis ces crises, les prix des produits alimentaires n’ont cessé d’augmenter : blé, riz, soja, maïs sont devenus objets de spéculation par des investisseurs de tout bord.  Des terres ont été détournées de leur vocation première : elles ne sont plus cultivées pour nourrir mais pour procurer des bénéfices.

Le modèle de l’agriculture conventionnelle avec un usage intensif de machines, de produits phytosanitaires et d’énergies fossiles est dominant aujourd’hui dans le monde ; or, il est destructeur pour la planète, car il produit près de la moitié des gaz à effet de serre. Il faut changer de modèle d’agriculture.

Le CCFD encourage dans de nombreux pays l’agro-écologie, un modèle respectueux de l’écologie et du bien commun.

Nos sociétés ne sont pas épargnées par les effets de l’agro-industrie ; elles souffrent d’une consommation excessive de produits saturés en graisses, en sucres, en sel, où la présence d’additifs chimiques est avérée. Ces produits, issus de l’industrie agro-alimentaire ont également un cout écologique pour la planète. .

le CCFD Terre solidaire agit dans plusieurs pays avec des partenaires locaux pour mettre en place ou défendre des lois foncières capables de préserver les intérêts des paysans. Il  agit pour l’interdiction de la spéculation financière sur les matières premières agricoles et défend la régulation des marchés agricoles ;  il encourage les producteurs et les marchés locaux.

A la suite du Christ, libérons-nous de nos égoïsmes et retrouvons le sens de l’être et non de l’avoir. Travaillons à un partage plus juste des richesses, par des politiques adéquates.

Chant : invente avec ton Dieu, l’avenir qu’il te donne,  invente avec ton Dieu tout un monde plus beau

Le célébrant : Seigneur Dieu, toi qui as vu la souffrance de ton peuple et la capacité de Moise à réagir à l’injustice de l’esclavage, aide-nous aujourd’hui  à être des SEMEURS DE JUSTICE

24 mars 2019 |

6 jeunes scoutes de la Ière DIJON au Pérou cet été

du 13 juillet au 20 août 2018
Lucie, Carla, Pauline, Marie, Meryem, et Léa seront au Pérou : elles passeront 3 de leurs 5 semaines auprès d’enfants accueillis par une religieuse péruvienne de la communauté du Pain de Vie (soeur Marie)  à Isilluma, au cœur de la forêt amazonienne, pour favoriser les échanges  avec une classe de CM1 de l’école Alix Providence de Dijon. Elles participeront également à la rénovation et l’aménagement du jardin potager du village.

Pour en savoir plus et soutenir financièrement leur projet solidaire, suivez le lien : https://www.helloasso.com/associations/scouts-et-guides-de-france-groupe-1ère-dijon/collectes/les-compartichaut-en-projet-solidaire-au-perou

13 mai 2018 |

5° dimanche de Carême 2018 — Partage du CCFD-TERRE SOLIDAIRE —

Tout à l’heure, à l’issue des repas solidaires, pendant que les bénévoles du service finissaient la vaisselle, je demandais à un ami quel sens avait pour lui le partage. Il m’a répondu : c’est comme le don du sang, on prend de soi-même pour le faire passer à d’autres ; on prend dans ce qu’il y a de plus vital pour permettre à de la vie de se renforcer, de se développer. Mais on donne sans savoir à qui on ne donne. C’est gratuit, c’est sans avoir d’emprise sur la personne qui reçoit. C’est juste fait pour elle. Parce qu’on croit à la vie.

C’est cela, ce qui se passe avec Jésus.

C’est cela, ce qui se passe quand nous partageons comme aujourd’hui avec un groupe qui aide chaque année quelques centaines d’associations dans le monde, qui les aide à aider, qui les aide à développer une vie toujours fragile, qui aide des milliers de vies à se tonifier et à se renforcer.

Mais si je remonte de bien plus loin que l’espace de tout à l’heure, si je reçois les paroles des prophètes, je m’aperçois que ce sens du développement et du partage a toujours été proclamé les prophètes. Par la bouche de ses porte-parole et par leur façon d’agir, le Dieu de la Bible a toujours voulu faire savoir qu’il désirait des gens vivants et pleinement présents à leur terre, présents à tout ce qui les entoure. Comme on disait jadis, le Seigneur Dieu st un « partageux ».

Il nous a confié la terre entière. Il nous confie d’être les bons bergers et les gardiens les uns des autres.

Et de fait, lui aussi, le Seigneur Dieu avait commencé en exprimant cela par le signe du don du sang, du sang partagé, et offert en prière. Puis, il a juste gardé un mot-clé, son H.-Tag pour communiquer avec tous : le mot d’Alliance.

Du coup, Dieu s’était manifesté donneur universel. Et le don de la vie était devenu un partage lui aussi universel. Vrai pour tout être humain et vrai pour l’entièreté des êtres humains. Le partage de Dieu a été proposé à chacun des milliards et les milliards d’êtres humains, mais aussi à chacun personnellement, pour lui-même, avec tout ce qu’il est, et avec tout ce qu’il peut devenir.

Le partage à la manière de Dieu est devenu le bien commun de toutes les personnes qui pouvaient se brancher sur d’autres personnes. Partir de l’intérieur d’elles-mêmes pour aller au plus profond d’autrui. Et recevoir pareillement leur liberté parce qu’autrui donne du fond de son cœur. Le partage et l’alliance à la mode de Dieu sont la seule façon d’être possible, d’un être intelligent et libre. C’est la circulation du respect mutuel. C’est l’absence de peur. C’est le dépassement et déjà la résurrection commencée.

Pour continuer à recevoir le partage de mes amis, je me permets de reprendre ce que l’équipe du CCFD-Terre Solidaire de St Joseph a proposé tout dernièrement à la prière des 24 heures pour le Seigneur, sur les traces du Pape François

On y rappelait l’attitude de Jésus et de tout chrétien pour vivre une rencontre :

D’abord vivre  le pas à pas du chemin qui ouvre à l’inconnu. Prendre le risque de se laisser toucher par son humanité. C’est sa différence qui fait qu’il est humain, comme c’est ma différence qui me fait exister.

  • Donc : tisser une alliance ensemble. Être témoins efficaces que nous croyons à une rencontre solide, bonne, durable, essentielle. Donner la preuve ainsi qu’une confiance existe, plus forte que nos égoïsmes. Au-delà de nos morts.

Pas après pas, jour après jour, presque de façon invisible, quelque chose germe et grandit.

Ce n’est pas par hasard, et j’en finirai par là, que l’Évangile proclamé à l’instant, où Jésus dit sa conviction d’être un grain de blé enfoui dans le sol, l’Évangile du grain de blé qui meurt pour donner beaucoup de fruit, ce n’est pas par hasard, donc, que l’Évangile avait commencé par une rencontre de Jésus avec deux personnages étrangers à son pays. Le H-Tag de Jésus : rencontrer, communier…

Et ces touristes grecs lui ont fait comprendre que dans le silence de sa vie, dans son apparente infécondité, dans son humilité, dans sa disparition même et la douleur de  sa solitude, se jouait la vie du monde entier.

Qu’il en soit ainsi pour nous !

Amen

père dominique nicolas

18 mars 2018 |

HEUREUX, BIENHEUREUX !

POUR LA MESSE DE L.C.E 12/06/2017.

Le premier mot de Jésus à la foule de tous ceux et celles en attente de salut est « Heureux ». On peut être sûr que ces personnes que Jésus déclare heureuses ne se considéraient pas telles ! Et c’est une question pour nous aujourd’hui : si Jésus déclare heureux telle ou telle catégorie de personnes, il y a sans doute un effort de conversion à faire pour nous « retrouver » dans l’une ou l’autre de ces catégories. N’oublions jamais que Dieu nous a crée pour que nous soyons heureux. Le bonheur fait partie intégrante de notre foi. C’est un trésor offert, à nous de le recevoir librement. A nous d’accepter d’être heureux. Il faut du temps  pour comprendre que le bonheur peut être là, au fond de nous, tout en vivant des épreuves difficiles, douloureuses, car le Seigneur a mis en nous sa vie, sa force, sa paix…

L’évangile de saint Matthieu nous donne les neuf grandes béatitudes. C’est la grande règle de vie donnée par Jésus au début de ses discours d’enseignement. Mais savez-vous qu’il existe une centaine de petites béatitudes réparties dans les livres de la bible, en particulier le psautier. « Les petites béatitudes » sont simples. Elles n’ont pas, comme les « grandes » l’air du majestueux portail ouvrant sur la sagesse nouvelle du Christ ! Elles sont plutôt des portes de côté où chacun peut aller et venir dans la vie chrétienne sans se faire remarquer, sans efforts trop grands. Ce sont les portes d’entrée des pauvres, des modestes, des petits que nous sommes, appelés néanmoins à l’unique sainteté. Ces petites béatitudes sont des repères concrets, simples, humains, souvent souriants sur le chemin qui mène à Dieu et à la joie d’être frères et sœurs. Elles sont un art de vivre et en passant par elles nous découvrons une grande variété de trésors. Dieu désire plus que tout notre bonheur et la joie en nous est signe de sa présence.

« Heureux tes gens, heureux tes serviteurs qui se tiennent continuellement devant toi et qui entendent ta sagesse ! » C’est la reine de Saba venu interroger le roi Salomon sur les questions qui la perturbaient qui chante, dans le premier livre des rois au chapitre 10, son émerveillement pour les réponses reçues. Qu’est-ce qui provoque les recherches de notre intelligence et de notre cœur ? Où se tient continuellement notre esprit ? Il y a un choix à faire : que lisons-nous ? Que regardons-nous ? Qu’est-ce qui entre dans notre intelligence, dans notre imagination, dans notre esprit ? Nous ne pouvons pas tout lire, tout voir. Il y a aussi des choses mauvaises qui ne doivent pas entrer en nous parce qu’elles nous détournent de Dieu et des autres. La voie royale de développement de notre vie spirituelle est celle des Écritures. Habité par les psaumes, par les paraboles de Jésus, par les prédications des apôtres, le cœur s’oriente vers Dieu et s’élève jusqu’à la vraie sagesse. Et la Parole de Dieu renvoie au monde ce qui rend nécessaire la lecture du journal !

« Heureux qui est absous de son péché ! » C’est la béatitude du pardon que nous donne le psaume 31. Recevoir le pardon de Dieu est une des plus belles choses que nous puissions vivre en ce monde. Pour prendre conscience de ce bonheur, il n’est pas nécessaire d’avoir commis de grandes et graves fautes, les péchés habituels suffisent ! Il est nécessaire avant tout de comprendre que nos offenses blessent d’une part quelqu’un qui nous aime, Dieu, qui mendie notre amour et d’autre part aussi nos proches. Heureusement, Dieu fait toujours miséricorde, il nous offre son pardon. A nous de l’accepter pour pouvoir pardonner à notre tour.

 »  Heureux l’homme que tu reprends, Seigneur ! (Psaume 93, 12-13) Être repris, « corrigé », pour reprendre le mot fort d’un ami de Job dans une béatitude semblable (Job 5, 17), est-ce un bonheur ? Pour augmenter notre étonnement, lisons la béatitude du psalmiste en entier : « Heureux l’homme que tu reprends, Seigneur, et que tu enseignes par ta loi, pour lui donner le repos aux mauvais jours ». Subir une bonne correction, recevoir un enseignement vigoureux, permettent de nous sortir de ces mauvais jours où nous étions sans la lumière du Seigneur. C’est un étonnement, car nous ne sommes pas habitués à penser qu’une bonne leçon « remet les idées en place », comme nous le disons familièrement. Il nous est bon parfois d’être secoués « pour nous arracher à nos penchants mauvais », selon l’expression liturgique. Nous le savons : des habitudes se prennent vite : celles de critiquer les autres, de rechercher son petit confort personnel, etc. Une longue liste, désagréable, peut être faite ! Or, nous pouvons constater que le Seigneur ne va pas nous « chapitrer » ni établir la liste de tous nos défauts. Nous serions écrasés de honte, et surtout, ce serait inutile, tant la réforme de nos vies est une œuvre inépuisable… Le Seigneur agit autrement. Il ne condamne pas la Samaritaine, il la met devant sa réalité. Ainsi pour nous, il ne montre qu’un seul point, qu’une chose à travailler. Si nous cherchons à « corriger » ce point-là, sa grâce commencera de guérir tout le reste. Dieu ne nous demande pas d’être des héros, mais des femmes et des hommes qui cherchent humblement à se convertir, pas seulement pour leur amélioration personnelle, mais d’abord par amour pour lui et pour autrui.

« Heureux ton élu, ton familier, il demeure en tes parvis ! » Quelle tendresse dans cette béatitude donnée par le psaume 64. Le Seigneur introduit son serviteur dans son intimité. Et tous sont élus car dans l’Ecriture l’élu est l’exemple, le signe de ce que Dieu désire pour tous. Avoir été regardé par Dieu illumine notre personnalité. Les fiancés le savent bien : ils se sont vus et un jour ils ont prononcé le nom de l’autre. Dieu connaît ainsi le nom de chacun. Comment percevoir en notre cœur que Dieu nous appelle à partager son intimité ? Il y a sûrement une part de mystère mais une bonne voie est celle de la prière liée aux événements de notre vie. Celui qui cherche à la lumière de sa prière l’humble sens de ce qui lui arrive, celui qui enfouit dans son cœur les événements de sa vie comme le faisait la Vierge Marie, progressivement voit la lumière monter en lui : un détail, une rencontre, une parole entendue, vont éclairer son cœur attentif. Il ne se sentira plus seul car une présence discrète se fera sentir. Et c’est souvent dans les passages difficiles de notre existence, lorsque les ténèbres semblent s’épaissir sur nous, que nous sentons la main de Dieu prendre doucement la notre pour nous relever. L’expérience pascale, sortir de notre mort pour respirer enfin avec Dieu dans la vie, est le lieu privilégié où nous voyons que nous sommes quelqu’un pour Dieu. Dieu est là pour moi, j’existe pour lui, c’est une nouvelle naissance.

La joie qui jaillit du fond de nous-mêmes permet de traverser les nuits, les orages… Ces « petites béatitudes » nous accompagneront

pour que nous ne manquions pas les portes qui ouvrent sur le bonheur de notre Dieu.

Il ne nous reste plus maintenant qu’à reprendre nos bibles pour partir à la recherche de ces merveilleuses petites béatitudes qui illumineront notre route vers le Royaume.

Amen.

Francis ROY

13 juin 2017 |

19 et 20 novembre 2016 : journées nationales du secours catholique

 

Le but final du Secours Catholique, c’est une pédagogie de la charité.

Il ne s’agit pas de trouver 100 000 francs, mais surtout d’éveiller 100 000 cœurs

Monseigneur RODHAIN

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En côte d’or

79 équipes locales

et 488 bénévoles

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♦ 51% des situations de précarité sont portées par une femme -chef de famille

69% des personnes sont sous le seuil de pauvreté ;  62% des personnes sont sous le seuil de très grande pauvreté. Les situations de pauvreté ont tendance à s’installer dans la durée.

♦ La moitié des ces familles sont monoparentales : cette structure familiale affaiblie cumule les difficultés professionnelles, éducatives ou financières.

♦ 51% des situations de précarité sont portées par des femmes « chef de famille ». Bon nombre d’enfants sont aussi touchés par cette pauvreté.

♦ Le nombre de situation avec  » étrangers » (33%) semble diminuer. Ces situations présentent une forte proportion de  » hors statut » sans droit reconnu  – donc en grande précarité. Les personnes en marge de la société, sans aucune ressource, sont toujours en nombre  (23%).

Demandes exprimées par les familles (ou les personnes)

♦ La principale demande reste l’aide alimentaire.

♦ Puis viennent les préoccupations liées au logement (loyers, énergie, assurance, mobilier)

♦Enfin apparait la problématique des transports nécessaires dans la recherche ou la conservation d’un emploi. Pour palier ces difficultés le Secours Catholique a soutenu financièrement 83% des situations rencontrées dont 55 % sont des familles.

Actions pour les familles

Dès qu’une relation de confiance est instaurée avec les personnes, toujours dans une dynamique de faire AVEC, de nouvelles initiatives ont vu le jour,  un des objectifs étant de construire ces projets depuis la conception jusqu’à la réalisation avec les participants, dans le respect des potentialités et compétences de chacun.

♦ Les activités vacances   et ♦ Sorties culturelles, éducatives, sportives et ludiques

♦ Sorties conviviales pour les mamans seules

♦ Visite de patrimoine : au-delà de passer une journée agréable et joyeuse, chacun tisse des liens, ce qui encourage le groupe à élaborer de nouveaux projets.

♦ Ouverture d’accueils parents- enfants de moins de 3 ans, pour jouer ensemble et développer des liens entre parents.

♦L’accompagnement à la scolarité : 200 enfants accompagnés en Bourgogne.

L’incarcération

En Côte d’Or, toutes les semaines, une dizaine de bénévoles « Prison-Justice »  animent jeux d’échecs au quartier hommes, atelier « yoga » et « peinture sur soie » au quartier femmes. Ces moments représentent une « bouffée d’air extérieur » pour les personnes détenues qui se découvrent des talents, une occasion de se retrouver un peu d’estime de soi. Ces parenthèses sont importantes pour vivre et se reconstruire.

Aide au récit principalement avec l’équipe de Dijon, pour la constitution d’un dossier à la préfecture

Alphabétisation Français langues étrangères (F.L.E.) : une dizaine de groupe de soutien à la langue française.

http://bourgogne.secours-catholique.org/IMG/pdf/Rapport

18 novembre 2016 |

Une Prière Universelle solidaire de toutes les familles

Prière universelle des 26/27 décembre 2015

Le célébrant :

Dieu est plus grand que notre cœur.

Il ne cesse de faire toutes choses nouvelles.

Confions lui nos intentions

Nous te prions Seigneur pour toutes nos familles, éprouvées ou heureuses, avec leurs beautés et leurs blessures. Qu’elles deviennent  Le lieu privilégié où s’apprennent et se vivent le  pardon, la tendresse,  l’accueil et le partage.

Seigneur ton amour soit sur nous comme notre espoir est en Toi

Nous te prions Seigneur avec les milliers de jeunes européens qui vont se rassembler à partir de demain en Espagne à Valence avec la communauté de Taizé. Permets que nous désirions tous  une terre plus fraternelle et que nous y travaillions là où nous sommes.

Seigneur ton amour soit sur nous comme notre espoir est en Toi

A St Joseph,  les personnes handicapées du groupe des Amis Chrétiens , ont préparé et décoré  des cartes de vœux pour les demandeurs d’ asile ; elles leur ont été remises aujourd’hui avec des friandises..

Nous t’offrons Seigneur tout ce qui est fait pour créer des liens d’ amitié avec toutes les personnes en difficulté.

Seigneur ton amour soit sur nous comme notre espoir est en Toi

Le célébrant :

Dieu notre Père,  entends la prière confiante de tes enfants

et apprends nous à aimer de l’amour dont tu nous aimes.

Par Jésus le Christ notre Seigneur.

29 décembre 2015 |